mardi 15 décembre 2020

ETUDE BADOO : 32% des Français1 ressentent une pression sociale relative à la fréquence de leurs rapports sexuels par semaine 46% d’entre eux se sentent honteux de pratiquer la masturbation 65% admettent qu’une période d'abstinence prolongée a un impact négatif sur leur bien-être ! 51% des femmes ont déjà refusé un rapport sexuel parce qu’elles ne s’étaient pas épilées Paris, le 14 décembre 2020 - En cette année si particulière marquée par la pandémie où les relations ont pris un tournant décisif, Badoo a souhaité en savoir davantage sur le rapport que les Français entretiennent avec la sexualité. Dans une étude mondiale intitulée « Parlons de sexe en 2020 » menée en collaboration avec Canopy Insight, la marque a mis en évidence trois tendances émergentes que sont le rapport au corps, le sexe facteur de bien-être et la stigmatisation. Parmi les nombreuses données, l’étude lève le voile sur quelques sujets encore trop tabous. Entre orgasme, plaisir en solo ou pression sociale, à quelques jours de la journée mondiale de l’orgasme, Badoo poursuit ainsi ses engagements en prônant une parole honnête, libérée et assumée. « En nous associant à Canopy Insights, expert en Zeitgeist2 notre souhait était de mieux comprendre les comportements liés à la sexualité dans plusieurs pays dont la France. Pour cela, nous avons échangé avec plus de 5000 personnes afin d’en savoir plus sur leur façon de concevoir les rapports intimes. Nos recherches nous ont permis de décrypter ce sujet complexe mais aussi de mettre davantage en lumière des sujets qui méritaient d’être traités tels que le plaisir féminin, le rapport au corps et les complexes que la société crée. L’étude nous a aussi permis d’entrevoir une libération de la parole et donc, de favoriser la transparence et les relations honnêtes. » Ingrid Sikotty, Responsable de marque Badoo France LE RAPPORT AU CORPS : THÉORIE VS RÉALITÉ Parmi les nombreuses informations qui y figurent, « Parlons de Sexe en 2020 » révèle un décalage important entre les discours sociétaux qui prônent l’acceptation de soi, et sa propre perception dans la vie réelle. En effet, malgré les mouvements de plus en plus présents autour du « Body Positivisme », une majorité des personnes interrogées en France (64%) se sentent en insécurité par rapport à leur corps pendant les rapports sexuels. La raison ? Une comparaison trop fréquente avec les images que les médias, la culture populaire et les réseaux sociaux véhiculent. Les complexes sont partout et l’on apprend d’ailleurs que 54% des Français se sont déjà posés des questions sur la taille ou la forme de leur sexe en se demandant même s’il était normal (60% des 18-23 ans contre 45% des 37-44 ans). La pilosité peut aussi être source de complexe puisque l’étude souligne que 51% des femmes ont déjà refusé un rapport sexuel parce qu’elles ne s’étaient pas épilées. LE SEXE COMME FACTEUR DE BIEN-ÊTRE : UNE IDEE ACCENTUEE EN TEMPS DE COVID-19 Alors que le contexte actuel lié à la pandémie accentue les émotions négatives telles que l’angoisse ou l'anxiété, l’enquête démontre que le sexe représente une source essentielle de bien-être. 79% de Français sont d'accord pour dire qu'avoir un orgasme les détendra et améliorera leur humeur en cas de stress ou d’insomnie. 65% admettent même qu’une période d'abstinence prolongée a un impact négatif sur leur bien-être ! En ce qui concerne le plaisir en solo, l’étude souligne que la masturbation permet aux Français de mieux connaître leur corps. En effet, 74% des 37 à 44 ans, soit 7 personnes sur 10, estiment avoir appris à connaître leur corps, et à mieux définir leur préférence sexuelle, contre 62% des 18 à 24 ans. Cependant, en dépit des bénéfices évidents de cette pratique, un sentiment de honte entoure souvent cet acte. Presque la moitié des Français interrogés (46%) avouent se sentir honteux de se masturber. On apprend par ailleurs que 51% des gens mariés se sentiraient gênés d’évoquer ce sujet avec leur partenaire, de crainte que cela ne les vexe. Bien qu’il soit source de bien-être, le sexe crée tout de même quelques frustrations. Côté plaisir féminin d’abord, l’étude souligne que 51% des femmes admettent avoir moins d’orgasmes que leur partenaire. Parallèlement, 32% des Français avouent ressentir une pression relative à la fréquence de leurs rapports sexuels par semaine, selon les critères de la société. Dr Victoria Gerstman, experte chez Canopy Insights commente : "Nos recherches ont révélé des tendances et des récits émergents dans le débat mondial sur le sexe et ont mis en évidence un lien clair entre le sexe, le bien-être et la nécessité de considérer l'inclusion et la représentation du corps. Partout dans le monde, nous constatons une évolution lente mais constante vers une remise en cause des conceptions culturelles qui définissent ce que doit être un corps acceptable et désirable. Nous observons également un mouvement vers la priorité accordée au plaisir sexuel féminin". LA STIGMATISATION AUTOUR DU SEXE Les rencontres et les échanges à distance se sont imposés de façon tout à fait normale dans un monde frappé par la pandémie. Le nouveau film lancé par Badoo célèbre d’ailleurs les moyens inventifs et originaux que les daters ont imaginés pour être intimes bien que chacun chez soi. De son côté, l’industrie pornographique s’est aussi largement imposée comme une alternative aux relations physiques pendant le confinement. Mais 67% des Français estiment que la représentation du sexe qui y est faite peut conduire à une idée biaisée de ce que sont réellement les rapports sexuels. Par ailleurs, 36% des Français se sentiraient vexés ou offensés s’ils apprenaient que leur partenaire regarde du porno et 17%pensent que regarder des films X alors que l’on est en couple est comparable à de l’infidélité. D’autre part, l’étude révèle qu’un nombre surprenant de jeunes adultes refusent désormais de regarder du porno. 44% des 18 à 23 ans veulent arrêter ou ont arrêté d’en regarder. Les plus jeunes générations auraient-elles soif d’authenticité ? 1 - Badoo s'est associé à Canopy Insights pour révéler les tendances émergentes dans les conversations sur le sexe au Royaume-Uni, en Russie et au Brésil. L'étude de consommation a été réalisée par Dynata Research Panel du 25 août au 4 septembre 2020, avec un échantillon mondial de 5028 répondants âgés de 18 à 44 ans au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Russie et au Brésil. L’échantillon de Français interrogés est de 1011 personnes. 2- Le zeitgeist définit une perception du monde intellectuel, socio-culturel, politique, éthique et spirituel à un moment donné

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